Tous nos problèmes psychologiques viennent de la peur qui est en nous. Il s’agit d’un seul phénomène, “la peur”, mais elle se décline de différentes manières :
La peur d’être seul
Nous sommes seuls, en tant qu’adultes, définitivement seuls, tout le reste est illusion. C’est la peur de l’enfant en nous qui a ressenti cette solitude trop tôt, ou qui a été mal préparé, et qui refuse d’être seul.
La peur de vivre
La vie est un dû divin auquel nous avons tous naturellement droit, notre vie, pas celle d’un autre ; sans avoir besoin de la comparer, ni de la juger, ni de la regretter. Nous devons tout simplement la vivre à chaque instant.
La peur de mourir
La mort de notre corps physique nous attend au bout du chemin, mais pas celle de notre âme, de notre conscience qui, elle, est éternelle. Notre conscience aura simplement perdu sa solitude, son égocentricité, pour retourner dans l’âme universelle où chacun a sa place
La peur de l’autre
L’autre existe, il a sa place, il est là, sur notre chemin, pour nous faire grandir. Il n’est jamais là par hasard. Il n’est pas là non plus pour nous détruire, c’est nous qui acceptons d’être détruits au lieu de grandir et de prendre notre force face à l’autre.
La peur de souffrir
La souffrance est le lot commun à tous les humains. Elle ne s’appelle souffrance que parce qu’elle n’est pas acceptée. Elle est uniquement là pour nous pousser à bouger, à nous transformer, à accepter et à progresser sur notre chemin.
La peur d’être malade
La maladie est un message nous révélant un conflit intérieur, donc un refus d’accepter. C’est un message de notre divin pour comprendre, accepter et grandir.
La peur de ne pas être compris
Personne au monde ne peut nous comprendre. Notre histoire est unique. Nous pouvons la dire, trouver un lieu de parole et d’écoute, mais nous ne serons jamais complètement compris. C’est impossible et absolument pas nécessaire.
La peur de ne pas être aimé
Nous recherchons souvent l’amour d’autres humains, le privilège d’être aimé particulièrement par quelqu’un. C’est toujours une illusion. Les autres aiment uniquement ce qu’ils reçoivent de nous. En réalité, nous sommes aimés, bien au-delà de nos espérances, par l’univers entier. C’est notre divin, à l’intérieur de notre propre corps, qui est la source de cet amour immense, auquel nous avons tous droit.
La peur de ne servir à rien
Puisque nous sommes là, c’est que nous avons été acceptés. Non pas par une maman, un papa ou une famille, mais par la vie, l’univers, Dieu ; puisque chacun de nous est une partie de Dieu.
La peur d’être abandonné
La sensation d’abandon n’existe qu’au niveau humain. C’est l’enfant qui n’a pas accepté cette sensation dans son histoire. L’adulte est seul, donc il ne peut plus être abandonné par les humains.
La peur d’être trahi
Si j’accepte d’avoir été trahi en comprenant les souffrances, les erreurs de celui ou de celle qui m’a trahi, je pardonne et je vis ma vie sans rancune, sinon cela me détruit de l’intérieur.
La peur d’être humilié
L’humiliation ne me touche que parce que je n’ai pas confiance en moi. Je ne m’aime pas assez, alors j’attends le jugement des autres et, quand il est négatif, je souffre. Si je suis libre du jugement, je ne suis plus humilié.
La peur de l’injustice
Le monde est injuste, pourquoi voulez-vous qu’il soit juste ? C’est une utopie de l’homme. La justice est impossible. J’accepte cela et je défends ma place et mon territoire du mieux que je peux, sans souffrir de mes échecs et sans me réjouir de mes réussites. J’accepte dans la paix et c’est tout.
La peur du manque
Due à un manque vécu par le nourrisson, que ce soit un manque au niveau de l’allaitement (donc de la nourriture), des contacts corporels et sensuels ou au niveau affectif. Nous croyons alors qu’il est nécessaire de faire des efforts considérables pour accumuler, pour garder, pour conserver. Cela peut être de l’argent, de la nourriture, des souvenirs, des antiquités, nos enfants, etc. La vie est un éternel changement ; en nous accrochant à quelque chose ou à quelqu’un, nous bloquons le système et cela nous prive de recevoir, en grande quantité, tout ce dont nous avons besoin dans ce moment et, paradoxalement, nous ressentons toujours le manque. Rien ne peut le combler, sauf l’accepter et passer à autre chose.
La peur de ne pas être parfait
C’est oublier notre condition d’être humain : limité, blessé, en transformation permanente, sur un chemin et non pas au bout du chemin. C’est l’enfant qui se culpabilise de n’avoir pas été assez “bien” pour mériter ce dont il avait besoin dans son enfance. “Je me pardonne, j’accepte et j’aime mes limites et je pardonne à mes parents et à tout mon entourage, en acceptant et en aimant leurs propres limites”.
La peur d’être fou
Nous sommes tous fous. La folie est partout dans ce monde et tout autour de nous. Si nous acceptons notre folie, nous évitons justement d’être fous, c’est à dire en dehors de nous, en dehors de notre chemin. Par contre, laisser s’exprimer notre folie n’empêche pas de respecter le territoire, les besoins, les limites et la place de l’autre.
La peur d’avoir peur
C’est la panique d’être dans une situation où j’ai peur. Je m’arrange pour éviter ces situations en évitant à tout prix de me confronter, c’est le refus de la peur, le refus d’avoir peur. La peur est nécessaire sur notre chemin, elle nous aide à chercher en nous toute notre force pour les épreuves qui s’annoncent. La peur est la veillée d’armes avant l’épreuve. Avoir peur est utile, à la condition de ne pas nous laisser emporter par cette peur, nous restons les maîtres du navire.
J’accepte ma peur, je dis “OUI ” à ma peur, c’est la seule façon de la dépasser.
Accepter sa peur, c’est oser sa fragilité, sa vulnérabilité. La fragilité n’est pas le contraire de la force mais de l’insensibilité
Accepter sa peur, c’est oser sa fragilité, sa vulnérabilité.
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