
Note importante :
Aujourd’hui, en 2025, nous vivons une bascule profonde entre deux mondes : celui de l’histoire personnelle, et celui de la reconnexion à notre Être profond, ce que nous sommes vraiment.
Cette transition nous invite à sortir de l’identification au personnage, aux blessures et aux anciens schémas, pour revenir à une conscience plus alignée, plus simple, plus vivante.
Je laisse ces articles en ligne, tout en vous invitant à les lire avec un regard nouveau.
Marie-Thérèse
Dans la séduction, c’est un phénomène assez courant : on est souvent attiré par le même type de personnes.
Ce n’est a priori ni un hasard, ni une fatalité. “Nous sommes en effet, toujours dirigés par notre inconscient et par ce que l’autre, celui que l’on choisit, va produire en nous.
SYNDROME DE L'INFIRMIERE : LE LIEN A LA MERE
“la notion de “syndrome de l’infirmière” caractérise des femmes qui sont toujours attirées par des personnes qui vont mal”.
Dans les faits donc, certaines femmes vont être attirées uniquement par des partenaires en détresse, animées par un besoin irrépressible de leur venir en aide. Ainsi, le simple fait de s’occuper de l’autre avec bienveillance, va faire naître chez elles fascination et attirance.
« Le syndrome de l’infirmière est directement relié au syndrome du sauveur et fait référence à la mère. A la bonne mère, celle qui s’occupe de son enfant malade, qui est pour lui, qui l’aime et le soutient ». On peut imputer cette représentation de la femme à celle que l’on a connu durant l’enfance, qui a choyé et protégé l’enfant que l’on a été. « Dans ce cas, on a affaire à une reproduction de ce qui nous a été inculqué.
Mais quand on a connu une mère persécutrice, on peut se trouver dans la situation contraire, celle de l’insécurité. “Dans ce cas là, on va vouloir prendre le contrepied de ce que l’on a pu nous-mêmes recevoir. Avant d’expliquer que “quand la femme va rencontrer cet autre qui semble aller mal, elle va se projeter en lui et peut effectuer un transfert sur son compagnon. C’est-à-dire qu’elle va comprendre ou croire qu’elle comprend ce qu’il ressent et ce dont il a besoin, car elle-même aurait eu besoin de ce traitement aimant”.

Lorsqu’une femme qui a connu une mauvaise relation avec sa mère souffre de ce syndrome, c’est que intrinsèquement elle essaye de se réparer elle-même, en campant enfin le rôle de cette bonne mère qui soigne son enfant. “Ce stratagème permet une seconde chose : celle de s’occuper des autres et non de soi, et donc ne pas regarder en face ses propres besoins”.
Et que se passe-t-il quand celui qu’il fallait sauver au début de la relation va de mieux en mieux ?
Dans ces cas là, “il n’est pas rare de voir que la femme peut soit ne plus vouloir de cette relation ou bien même, à son tour, se sentir mal et que la situation s’inverse au sein du couple”. Il est difficile de détacher le syndrome de l’infirmière de ce qu’il se joue dans le triangle dramatique de karpman.
“Dans ce type de configuration, l’homme aura la place de la victime, la femme du sauveur et le bourreau peut être une multitude de choses, une personne, le travail, la famille etc … Ces rôles permettent à la fois de se positionner dans l’homéostasie du couple, et aussi de pouvoir alterner entre victime, bourreau et sauveur. Ils sont définis par le transfert que les deux personnes du couple mettent en place”.
Quand la femme revêt son costume d’infirmière, son partenaire s’installe très logiquement dans son rôle de victime. “Il peut tout à fait en jouer, consciemment ou non, car c’est malgré tout une position qui peut s’avérer agréable”. Mais celle qui souffre du syndrome de l’infirmière trouve aussi un véritable intérêt : “c’est un rôle très gratifiant d’un point de vue narcissique mais il place l’autre en incapacité”.
SORTIR DU SYNDROME DE L'INFIRMIERE
Une fois que cette situation est identifiée, et que l’on comprend les mécanismes et automatismes qui se jouent dans ces situations, l’important est de savoir comment l’on se sent dans cette configuration, si l’on se sent épanouie ou non. Auquel cas, il faut s’interroger sur ce qui pousse à répéter cette situation.