Tout d’abord, n’oublions pas que les émotions jouent un rôle. Toutes, même les émotions négatives. Par conséquent, il est nécessaire que nous nous sentions parfois en colère pour nous défendre de quelque chose d’injuste. Ou que nous ayons peur afin de nous protéger d’un danger. Ou encore qu’apparaisse la tristesse pour assurer la transition avec la douleur qui accompagne les disparitions douloureuses.
Le problème se pose lorsque les émotions négatives sont très intenses, et qu’elles apparaissent sur de longues durées et très souvent. Autrement dit, les émotions négatives nous blessent et les blessent quand nous ne pouvons utiliser l’énergie et le message qu’elles veulent nous communiquer à notre faveur. Si ce processus nous est pénible, imaginez pour les enfants… On comprend donc qu’ils aient besoin de notre aide et de notre patience.
De même, chez les plus petit-e-s, certains facteurs de risque sont associés aux problèmes de régulation émotionnelle. Avoir un tempérament difficile ou une introversion marquée indiquent deux d’entre eux. D’autres peuvent être : un esprit faible, impulsif, inefficace, des problèmes d’attention, une hyperactivité, une forte insécurité ou des déficits dans le traitement de l’information.
Qu’est-ce qui augmente le risque de problèmes émotionnels chez les enfants ?
Les enfants qui ont les caractéristiques mentionnées sont plus vulnérables si nous parlons de souffrances ou pas de problèmes de régulation émotionnelle. En outre, il existe d’autres facteurs, à la fois familiaux, sociaux et scolaires, qui peuvent augmenter le risque.
La famille est une partie fondamentale de la vie des plus jeunes. De l’hostilité et de la violence familiale accroitront les souffrances émotionnelles des enfants. Cela entraînera du désamour et du rejet. En ce qui concerne les parents, le défaut d’autorité a une importance, le défaut d’accord entre eux ou des problèmes juridiques, ainsi que d’autres relevant de la psychiatrie.