On comprend donc comme une évidence, que l’élaboration purement verbale d’une thérapie ne pourra pas libérer un patient de ses troubles.
Les émotions éprouvées autrefois se sont inscrites dans les tissus et les muscles entraînant des tensions qui constituent une véritable carapace, une cuirasse qui bloque la libre circulation de l’énergie vitale.
Notre système de défense a pour but de nier notre souffrance, de mettre en place un système mental très puissant qui garde le pouvoir sur tout et la conséquence est que nous en sommes aliénés.
Le but de la thérapie est donc d’assouplir cette cuirasse, d’assouplir nos défenses et d’accéder à un éventail de réactions parmi lesquelles nous pourrons choisir la plus adaptée.
Si cette thérapie choisit comme porte d’entrée le corps, le mental perd sa primauté, son pouvoir et son contrôle sur les émotions.