La blessure d’abandon est la plus fréquemment rencontrée avec la dépendance affective.
À l’origine de cette souffrance, que l’on appelle « l’abandonnite », « il y a toujours une situation mal vécue au cours de la vie fœtale, de la prime enfance ou de l’enfance, qui n’est pas forcément un abandon effectif. »
Cela peut-être, un père/une mère absent (e) ; une mère débordée, un couple de parents fusionnels, ou encore l’arrivée d’un petit dernier, un séjour en pension, le décès d’un grand-père auquel nous étions particulièrement attachés.
Ce manque affectif produit un mélange d’angoisse, d’agressivité et de dévalorisation de soi. Angoisse de se retrouver seul (e) du jour au lendemain, certitude que l’on ne mérite pas d’être aimé, manque de confiance en soi… La blessure d’abandon détruit les relations de ceux qui en souffrent.
« je ne suis pas aimé parce que je ne suis pas aimable ». Être en proie à un besoin affectif insatiable jamais satisfait avec une bonne dose de pessimisme.
Le syndrome d’abandon est essentiellement la conséquence d’une carence de soins maternels qui se traduit par de mauvais traitements physiques ou psychiques, soit par de l’indifférence.
Ce qui crée de la souffrance, ce n’est pas l’émotion, mais le blocage imposé par le mental ; soit le blocage de la reconnaissance de l’émotion, soit le blocage de ce que peut être ressenti de l’émotion, soit enfin le blocage de l’expression de l’émotion. Cela se traduit souvent par une névrose d’abandon.