
Dans ce monde bâti sur des fondations inversées, de trop nombreux enfants ont été sacrifiés. Non pas de façon symbolique, mais réellement, physiquement, psychiquement, énergétiquement.
Une réalité que beaucoup refusent encore de voir
Certains enfants ont été maltraités, battus, humiliés, insultés.
D’autres ont été violés, exploités, utilisés comme des objets dans des systèmes occultes ou familiaux.
D’autres encore ont été psychologiquement détruits : manipulés, dévalorisés, privés d’amour, de repères, de sécurité.
Et pour certains, c’est tout cela à la fois.
Cette souffrance n’est pas marginale. Elle est systémique. Elle est structurelle. Elle fait partie d’un système de contrôle, qui dès le départ, cherche à éteindre la lumière de l’enfant, à le couper de sa puissance innée, à lui faire croire qu’il n’a pas de valeur propre, qu’il doit obéir, se taire, se soumettre.
L’enfant brisé devient l’adulte soumis
Ces enfants, devenus grands, portent dans leurs cellules des mémoires de violence, de domination, de soumission, de confusion entre amour et douleur.
Ils deviennent des adultes :
qui cherchent à plaire pour ne pas être rejetés,
qui acceptent l’inacceptable pour ne pas être seuls,
qui se suradaptent au système pour ne pas être rejetés,
qui portent une culpabilité qui ne leur appartient pas,
qui se coupent de leur ressenti, de leur feu, de leur vérité.
« Et c’est ainsi que beaucoup se sont soumis, croyant n’avoir pas le choix. ». Il a transformé l’humain vivant en humain obéissant, dépendant, conditionné.
Il a fabriqué une société de soumission intérieure, ancrée dès l’enfance.
Il est temps d’ouvrir les yeux. Et de s’en libérer.
Nous ne pouvons pas construire un monde nouveau si nous refusons de regarder la vérité en face :
la société a été construite sur le dos de la souffrance des enfants.
Mais aujourd’hui, ce cycle peut être brisé.
Car ces enfants ne sont pas morts.
Ils vivent encore dans les corps, les mémoires, les voix, les regards des adultes que nous sommes devenus.
Et ils réclament justice, reconnaissance, et surtout, libération.
Se libérer, c’est se souvenir de qui nous sommes vraiment
Se libérer, ce n’est pas oublier ou minimiser ce que nous avons vécu.
C’est cesser de s’identifier à la victime que nous avons été.
Nous ne sommes pas ce qui nous est arrivé.
Nous sommes ce que nous choisissons de redevenir.
C’est réactiver notre feu intérieur.
C’est retisser le lien avec notre part divine, celle que personne, pas même les pires atrocités, n’a pu détruire.
C’est retrouver notre souveraineté, notre verticalité, notre capacité à dire NON, à poser des limites, à créer.
C’est reconnaître que le sacré en nous n’a jamais cessé d’exister.
Un appel au réveil collectif
Ce n’est plus le temps du silence.
Ce n’est plus le temps de la honte.
Ce n’est plus le temps de la survie.
C’est le temps du Réveil.
Le temps de refuser la normalisation de la violence.
Le temps de redonner leur place à l’innocence, à l’intégrité, à la vérité.
Le temps de reconnaître en chaque être le droit d’exister librement, pleinement, dignement.
Ce que tu as vécu est réel. Grave. Inacceptable.
Mais tu n’es pas cela.
Tu es la vie qui se relève.
Tu es la voix qui éclaire.
Tu es l’âme qui n’a pas été vaincue.
Et aujourd’hui, c’est à toi que revient le choix :
celui de te souvenir, de te relever, et d’incarner cette force vivante que l’on a tenté d’éteindre.