Plusieurs traditions spirituelles enseignent que l’âme de l’enfant choisit ses parents. Vous vous demandez peut être ce qu’il en est ou vous vous dites que si vous aviez pu choisir vos parents, vous n’auriez certainement pas choisi les vôtres ! En fait, il ne s’agit généralement pas d’un choix raisonné, intellectuel comme quand on choisit quelque chose sur un catalogue mais d’une sorte d’attraction électro magnétique.
Le Docteur Christophe Massin, psychiatre et psychothérapeute, l’exprime ainsi dans son ouvrage « le bébé et l’amour » :
« Une conscience non incarnée se sent invinciblement attirée par ce couple de parent, non sous leur forme physique, mais plutôt par l’énergie particulière qui se dégage de chacun d’eux, pour le meilleur et pour le pire ».
Laurence que j’ai guidée dans une régression sur ses choix d’incarnation a compris qu’elle avait choisi des parents de deux religions différentes car un des objectifs majeurs de son âme dans cette incarnation était de développer sa tolérance. Souvent, l’âme choisit un environnement familial et social qui lui assure la rencontre de certaines difficultés qu’elle a à revivre afin de les transcender. Elle choisit les parents qui pourront faire émerger à la fois le meilleur d’elle-même et les parties plus sombres pour qu’elle puisse les conscientiser et s’en libérer. Au-delà des parents, l’âme est attirée par une lignée familiale avec ses forces et ses problématiques, un pays et un contexte historique.
Quelques mots pour mieux comprendre ce processus : lorsqu’un être termine une incarnation, il revoit la totalité de sa vie pour en faire le bilan. C’est d’ailleurs ce dont témoignent les gens qui vivent des expériences de mort imminentes (NDE ). Il se peut qu’il ai vécu des expériences douloureuses, par exemple d’abandon ou de trahison qu’il va accepter. Dans ce cas, il y a transmutation immédiate de la douleur.
Et puis, il y a des expériences qu’il ne va pas accepter et dont il va tirer des jugements et des interprétations limitatives sur lui-même ou sur la vie. Par exemple, il a vécu une sensation de trahison très importante et va en conclure que plus jamais il ne pourra ouvrir son cœur et faire confiance. Comme le but de l’âme à son niveau le plus élevé c’est de s’aimer et de s’accepter quelle que soit l’expérience vécue, elle va retrouver le même type de difficulté dans une incarnation suivante pour avoir une nouvelle opportunité de rencontrer, d’accueillir et de dépasser cette blessure et les jugements associés.
Quand l’âme fait ses choix d’incarnation, elle choisit les blessures karmiques qu’elle souhaite retrouver pour avoir une nouvelle opportunité de les transmuter. Cela signifie qu’en choisissant ces blessures elle sait qu’elle va attirer à elle de façon quasi magnétique les parents, les circonstances et les rencontres qui vont les réactiver.
Par exemple une âme qui doit se libérer d’une blessure de rejet, sera attirée par des parents dont elle se sentira rejetée, comme des parents qui souhaitent un garçon alors que c’est une fille. Plus tard elle pourra être inconsciemment attirée par des partenaires dont elle se sentira rejetée. Une âme qui a besoin de guérir une blessure d’abandon sera « magnétiquement » attirée par des parents qui l’abandonneront ou qui seront peu présents, lui donnant le sentiment qu’elle est abandonnée.
Même si ce n’est pas le cas, elle aura tendance à tout interpréter en fonction de ses blessures, c’est-à-dire que la moindre attitude ou parole un peu distante sera ressentie comme du rejet ou de l’abandon. Lorsque l’âme fait ses choix d’incarnation, elle n’est pas en contact avec ses mémoires karmiques, donc tout lui parait léger et facile. Totalement reliée à sa source divine, l’âme est confiante en ses capacités de réaliser son plan d’incarnation, de dépasser ses anciennes erreurs, d’apprendre ses leçons, de développer les qualités qu’elle a choisi de développer et d’accomplir ce qu’elle souhaite pour aider la terre.
Elle sait que l’incarnation lui offre une puissante opportunité d’expérimentation et de croissance. C’est au cours de sa descente dans l’incarnation qu’elle retrouve peu à peu toutes ses limitations, c’est-à-dire la somme de toutes ses mémoires, croyances limitatives, et blessures non résolues. Plus l’âme descend vers les plans terrestres, plus elle quitte le sentiment d’unité qui prévaut dans les plans célestes pour entrer dans la dualité. Elle retrouve l’illusion qu’elle est séparée des autres et du divin. Elle se sent de plus en plus lourde et oublie peu à peu qui elle est dans son essence divine. Cela soulève en elle beaucoup de peurs et de doutes, notamment la peur de de ne pas réussir son « mandat d’incarnation » et de perdre l’amour qui l’habite et le contact avec la lumière divine.
Cela explique les résistances à l’incarnation qui peuvent surgir à ce moment-là.
Certaines âmes ressentent au cours de cette « descente dans l’incarnation » qu’elles ne se sentent finalement pas suffisamment prête et décident de rebrousser chemin. De nombreuses fausses couches trouvent leur origine dans ce processus. Tout ce qui n’est pas accepté et guéri, va donc être reproduit par l’âme pour avoir une nouvelle opportunité de le transmuter. Les événements de notre vie vont stimuler nos blessures karmiques jusqu’à ce que nous nous en libérions. Nous attirons inévitablement ce qui est en résonance avec notre blessure. Nous finissons ce que nous n’avons pas achevé, nous retrouvons les êtres avec lesquels une blessure est restée sans guérison et nous revivons des situations pour lesquelles nous étions restés sans solution.
Ainsi ce que nous jugeons chez nos parents, c’est ce que l’âme a choisi de venir rencontrer et guérir en nous. Cela a l’avantage de permettre une meilleure compréhension de la blessure et des prises de conscience nécessaires à notre évolution.
Quand un être s’affranchit d’une blessure karmique, il contribue à la libération de toute sa lignée familiale.
Ainsi l’âme est attirée par des parents et par une lignée familiale avec des charges et des potentiels aptes à permettre son déploiement malgré les apparences.
L’âme de l’enfant vous « choisit » donc autant pour vos qualités et vos forces que pour vos ombres et vos faiblesses. Ainsi, à défaut d’être de parfaits parents, vous serez les parents parfaits c’est à dire les plus appropriés pour votre enfant.
Cette prise de conscience peut soulager bien des peurs et des culpabilités ! Certaines âmes choisissent également des parents dont elles savent qu’elles pourront les aider à évoluer. C’est d’ailleurs de plus en plus le cas actuellement.
~ Sophie Guedj Metthey -channel www.serelierasonguide.com)