Les archétypes sont des structures fondamentales de la psyché humaine qui façonnent nos pensées, nos émotions et nos actions. Ils se manifestent à travers des images, des motifs et des récits universels qui résonnent avec notre Être le plus profond.
Ils nous permettent de comprendre et d’interpréter le monde qui nous entoure, ainsi que nos propres expériences intérieures.
Un archétype est un ensemble de comportements, de caractéristiques et d’émotions qui, ensemble, constituent une personnalité ou un aspect de notre personnalité. Ce sont des schémas de comportement profondément enracinés dans l’inconscient collectif.
Carl Gustav Jung voyait les archétypes comme des formes “préexistantes” qui influencent nos pensées, nos actions et nos perceptions, bien qu’elles ne soient pas directement accessibles à notre conscience. Ce concept complexe et fascinant, en examinant sa signification, son origine et son importance dans la compréhension de l’esprit humain.
Précisions : Les archétypes ne proviennent pas de l’expérience personnelle, mais sont hérités et partagés par toute l’humanité au travers de son inconscient collectif. Ils préexistent dans cet inconscient collectif, comme en quelque sorte un réservoir psychique commun à toutes les cultures et à tous les peuples, et que nous pouvons manifester au gré de notre vie, le plus souvent sans même en avoir conscience.
Les archétypes influencent la façon dont nous comprenons le monde et également dont nous interagissons avec lui, ou réagissons parfois contre lui !
Ils ne déterminent pas forcément directement nos actions, mais forment les schémas psychologiques qui orientent notre propre expérience subjective du monde.
Au cours de ses recherches, Jung a identifié 12 archétypes communs.
Ils symbolisent les motivations humaines fondamentales, et reposent tous sur des valeurs et des motivations qui leur sont propres.
Le sage représente ce libre penseur qui fait de l’intellect et des connaissances sa principale raison d’être et son fondement.L’intelligence et la capacité d’analyse sont pour lui la meilleure façon de se comprendre soi-même et de comprendre le monde. Il correspond à celui qui a toujours une donnée, une citation ou un argument logique en tête.
Sans cesse à la recherche du bonheur, c’est un optimiste qui a toujours à cœur de bien faire. Sa plus grande peur est d’être puni pour avoir mal fait.
L’innocent est celui qui semble avoir lu tous les livres d’aide personnelle qui existent dans le monde et les avoir transformés en son ADN. Il est optimiste et recherche le bonheur. Il voit toujours le bon côté des choses. Par ailleurs, il veut se sentir parfaitement adapté au monde. Enfin, il veut plaire et être reconnu par les autres.
Il s’agit de l’un des 12 archétypes de personnalité qui correspond au voyageur intrépide. Il emprunte un chemin sans tracer de route définie, est toujours ouvert à la nouveauté et à l’aventure. L’explorateur est avide de découvertes, qu’elles soient externes ou internes. Nous pouvons cependant noter une facette négative: il est en quête d’un idéal qu’il ne parvient jamais à satisfaire.
Le dominant correspond au leader classique, celui qui se considère comme la personne qui doit à tout moment fixer les règles du jeu. Stable et préoccupé par l’excellence, il veut que les autres fassent ce qu’il dit et a toujours de bonnes raisons de l’exiger. C’est l’un des 12 archétypes de personnalité lié au pouvoir. À cause de sa soif de s’imposer, il peut cependant finir par se transformer en despote.
Le créateur a une profonde soif de liberté. Il aime la nouveauté et adore transformer les choses pour en sortir quelque chose de novateur qui porterait sa marque. Il est amusant, non-conformiste et auto-suffisant. Son génie est immense et son imagination n’a pas de limites. Il est parfois inconstant et pense plus qu’il n’agit.
Il se sent plus fort que les autres et prodigue donc une protection presque maternelle à ceux qui l’entourent. L’ange gardien veut éviter la souffrance de ceux qui sont sous son aile et refuse qu’un risque ou danger vienne menacer l’intégrité ou le bonheur des autres. S’il ne se contrôle pas, il devient le martyr qui rappelle tous les sacrifices qu’il a faits aux autres.
Le magicien est l’équivalent du grand révolutionnaire. Il régénère et renouvelle, pas seulement pour lui mais aussi pour les autres. Il se trouve dans un processus constant de transformation et de croissance. Sa facette négative est cependant celle d’un malade qui rend les autres malades à leur tour. Il réussit parfois à transformer les événements positifs en faits négatifs.
L’axe de la vie du héros est le pouvoir. Il a une vitalité et une résistance démesurées, et il s’en sert pour lutter pour le pouvoir ou l’honneur. Le héros préférerait faire n’importe quoi plutôt que perdre. En fait, il ne perd pas parce qu’il ne se rend jamais. Il pourrait cependant être trop ambitieux ou trop contrôler les choses.
Le rebelle est un autre des 12 archétypes de personnalité de Jung qui nous parle de rébellion. Il s’agit d’un transgresseur, d’un provocateur qui ignore totalement l’opinion des autres. En fait, il aime aller contre l’avis des gens et pense par lui-même, sans être influencé ou subir de pression. Il peut malgré tout devenir autodestructeur.
L’amoureux écoute toujours son cœur et est extrêmement sensible. Il aime l’amour sous toutes ses formes (pas uniquement l’amour romantique) et aime le répandre. Son plus grand bonheur est de se sentir aimé. Il apprécie la beauté, l’esthétique, les sens de façon raffinée. Il fait de la beauté, dans son sens large, une valeur superlative.
L’archétype du bouffon est aussi connu comme l’archétype du fou. Le fou nous apprend à rire de tout et de nous-mêmes. Il n’a pas de masque et réussit également à enlever celui des autres. Il ne se prend pas au sérieux car il préfère apprécier la vie. Son point négatif est d’être libidineux, paresseux et glouton.
L’orphelin est celui qui a des blessures qu’il ne parvient pas à refermer. Il se sent trahi ou déçu. Il veut que les autres s’occupent de lui et, comme cela n’arrive pas, ne connaît que des désillusions. L’orphelin se rapproche habituellement des personnes qui se sentent comme lui. Il se victimise. Face aux autres, il se montre comme l’innocent, mais il a un côté cynique.
La classification des 12 archétypes de Jung n’est pas la seule. Dans d’autres catégorisations, nous retrouvons des archétypes différents, même s’ils équivalent majoritairement, dans leur essence, à ceux que je vous ai exposée. Ils s’appliquent à de nombreux terrains, notamment les psychothérapies, le marketing et l’art.
Je suis Marie-Thérèse Maouchi, Thérapeute Energéticienne, Psychopraticienne, Conférencière, Coach de vie, spécialisée dans la codépendance affective.
Je vous accompagne dans la libération de votre codépendance affective vers le chemin de l’amour de soi.