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Accueillir Notre Vrai Moi

Le Moi essentiel - Guérir notre moi blessé ..

être moi-même

Le moi essentiel ne peut être blessé parce qu’il est entier et complet. Il ne lui manque rien. Rien en lui n’a besoin d’être réparé.

LE MOI ESSENTIEL

Le moi essentiel est notre essence. Il représente qui nous sommes au niveau le plus fondamental.

C’est la connexion entre notre origine divine et notre incarnation humaine.

Il englobe tous nos dons et talents potentiels. C’est lui qui fait de nous des êtres uniques.

C’est le plan de vie qui nous a été donné à la naissance.

Nous avons tous un moi essentiel, mais peu d’entre nous sont connectés à lui, parce que l’on ne peut le rencontrer qu’au travers de l’amour sans conditions et de l’acceptation.

Si notre regard est dénué d’amour et d’acceptation, nous ne verrons pas le moi essentiel.

Nous ne verrons que le moi blessé. Celui-ci grandit avec l’amour conditionnel et vit dans la peur. Il cherche l’amour, mais ne peut le trouver.

Le moi essentiel ne peut être blessé parce qu’il est entier et complet. Il ne lui manque rien. Rien en lui n’a besoin d’être réparé.

Lorsque nous sommes connectés à notre moi essentiel, nous sommes connectés au Tout. Nous vivons en relation avec notre Source, notre pouvoir supérieur. Nous sommes à l’unisson avec notre vraie nature.

Le moi essentiel est notre connexion énergétique à l’Amour.

Il nous connecte les uns aux autres, coeur à coeur.Lorsque nous nous reposons dans le moi essentiel, il n’y a aucune séparation.

Il n’y a pas de corps séparés, pas d’ambitions personnelles séparées. Il n’y a qu’un amour infini, sans limites.

Lorsque nous sommes à l’unisson avec le moi essentiel, nous sommes incapables de juger les autres. Nous ne pouvons ni les offenser ni nous défendre. Nous ne pouvons pas critiquer. Nous savons que nous sommes acceptables et dignes d’amour tels que nous sommes et que les autres le sont aussi.

Notre moi essentiel est le lieu où repose l’Amour Universel. C’estlà qu’il demeure, c’est là qu’il respire. C’est de là qu’il part pour entrer dans le monde.

Le moi essentiel a été appelé Tao, Atman, Christ, Bouddha,la Nature et ainsi de suite. Il porte de nombreux noms et il est mentionné dans de nombreuses traditions. Nous l’appelons le « moi essentiel », car c’est l’essence et le coeur de notre Être.

Le moi essentiel est éternel, constant, permanent. En ce sens, il n’est pas soumis aux aléas de l’existence physique. Certains disent qu’il ne connaît ni de naissance ni de mort, parce qu’il existe au delà des vicissitudes de ce monde.

Le moi essentiel est là, même si nous ne l’avons pas rencontré. Il ne peut être détruit. Il ne peut nous être enlevé. Il peut toutefois être travesti, enfoui ou ignoré. De plus, certains d’entre nous peuvent mettre beaucoup de temps à enlever ces déguisements et à se retrouver face à face avec leur essence.

Le moi blessé

Le moi essentiel est éclipsé par le moi blessé parce que tout ce que nous voyons est coloré par notre souffrance.

L’ombre est, en effet, si noire que nous ne voyons pas la lumière derrière elle.

Comment savoir que nous sommes blessés ?

Nous le savons parce que nous connaissons la souffrance ou le malheur sous une forme ou une autre. Nous nous énervons facilement dans nos relations aux autres. Nous avons des comportements réactionnels. Nous combattons les autres ou les fuyons.

Nous savons que nous sommes blessés parce que nous avons un grand nombre de peurs et que nous ne savons pas comment avoir de la compassion pour elles. Nous ne savons pas comment nous comporter face à notre peur ou à la peur des autres.

Nous savons que nous sommes blessés parce que certains événements nous mettent très en colère contre nous-mêmes ou contre les autres. Nous nous sentons submergés par la rancœur, la jalousie ou l’indignité.

Nous savons que nous sommes blessés, car nous n’arrivons pasà trouver la paix du coeur, ni avec nous-mêmes ni avec les autres.

À cela s’ajoute le fait que nous avons peut-être en mémoire un événement traumatisant qui a changé notre vie à tout jamais : un viol, un inceste, la mort d’un parent ou toute autre expérience de violence ou d’abandon.

Nos blessures sont-elles réelles ?

En dernière analyse, le moi blessé n’est pas réel, même s’il l’est totalement pour nous. Nous le confondons avec qui nous sommes.

Nous nous identifions à nos blessures. Nous éprouvons de la honte,de la culpabilité. Nous souffrons et nous nous sentons indignes.

Nous nous sentons supérieurs ou inférieurs aux autres. Nous les attaquons, nous nous défendons, nous érigeons des murs entre eux et nous. Nous repoussons l’amour parce qu’il nous semble dangereux. Nous nous faisons du mal ou nous en faisons aux autres. Nous avons honte de nous, ou nous critiquons les autres.

Nous abandonnons ceux que nous aimons ou ce sont eux qui nous abandonnent. Nous vivons enfermés dans un cercle vicieux d’attaque et de défense. Même si c’est douloureux, nous semblons incapables d’y mettre un terme. Nous ne savons pas comment cesser d’être victime ou bourreau. Voilà le monde psychologique dans lequel la plupart d’entre nous habitent, à titre individuel et collectif.

La honte et la victimisation fonctionnent à de multiples niveaux, dont certains sont plus évidents que d’autres.

Pourquoi sommes-nous blessés ?

La blessure nous aide à savoir qui nous sommes. Elle crée une prise de conscience. Lorsque nous sommes blessés, nous sommes mis au défi de comprendre quelque chose sur nous-mêmes et sur les autres.

Avant d’expérimenter la blessure, nous sommes totalement connectés au Tout. Il n’existe que l’Unité, l’Esprit, Dieu, appelez-le comme vous voulez. Il n’existe pas de division, d’obscurité ou de lumière, de masculin ou de féminin, de haut ou de bas, de bien ou de mal. Il n’y a ni différenciation ni comparaison. L’Unité ne permet pas à la conscience de grandir. C’est déjà l’alpha et l’oméga, le début et la fin.

Mais, dès que l’on a deux éléments, que ce soit deux personnes ou deux fleurs, il y a différenciation et possibilité de comparer et de juger. Il y a l’obscurité et la lumière, soi et l’autre, l’humain et le divin. Il y a des opposés. Notre connaissance du monde repose sur cette dualité intrinsèque.

La blessure elle-même provient de cette dualité. Nous en faisonsl’expérience dès que nous perdons la conscience de l’unité. C’est en cela qu’elle représente notre chute depuis l’état de grâce et notre arrivée sur Terre dans un corps humain

Paul Ferrini EXTRAIT de « accueillir notre vrai moi »

La blessure est intimement liée au tableau de la vie. La question n’ est pas « Avons-nous une blessure ? » mais plutôt « Que faire de cette blessure ? Désirons-nous la guérir ou bien la transmettre ? » .

J’ai choisi ce texte particulièrement inspirant pour révéler l’essence de ceux qui ne l’ont pas encore découverte et pour les autres, comme un petit rappel de notre égo qui n’est jamais bien loin. Il inaugure une série d’articles à venir plus introspectifs, afin d’explorer toutes les dimensions en nous mêmes (enfant intérieur, ombre ..) qui nous préparent à nous connecter à des dimensions supérieures de nous, en particulier notre Soi, notre sagesse intérieure ou encore la source, pour y puiser paix, sagesse, harmonie et connaissance.

Il faut reconnaître, accepter et guérir toutes nos dimensions pour ETRE vraiment nous m’aime !

J’ai choisi l’image de la coquille car pour moi, l’égo est ceci, nous ne sommes qu’un oeuf que la source a pondu. Nous avons bravé dans notre naissance la difficile sortie de l’utérus, pour notre ren-essence, nous devons également entreprendre un voyage pour sortir de notre coquille d’égo en la cassant de l’intérieur … la blessure est une fêlure qui nous aide, des pointillés à suivre … L’image du cocon et du papillon est aussi une métaphore qui est souvent utilisée, tout cela pour toujours avoir en conscience, que c’est de l’intérieur que l’on se prépare à affronter l’extérieur et le réaliser à notre image …

Elisabeth R.B.